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As we like it
6 mai 2007

Ma bulle

J'ai eu peur ce soir, je traversais ce parc lorsqu'il faisait encore jour. Et puis mes yeux voyait la lumière s'en aller pour laisser place à une pénombre asfixiante. Je ne te voyais plus, j'allais jusqu'à penser que tu te cacher pour m'éviter. Alors j'ai préféré m'effacer, te laisser. Je voulais qu'enfin tu respires, que tu te libères de mon étreinte. Je te voyais marcher à un rythme de plus en plus soutenu. Et bien vite cette marche nocture sympathique s'est transformée en cauchemar. La nuit noire se jouait de mes pupilles aussi dilatées qu'elles le pouvaient. Je marchais à tatons et à la lumière de fidèles reverbères. Mon poux ne s'accélerait pas encore. Je t'imaginais heureuse, seule comme tu en jouissais avant de me connaitre. Et puis, mon imagination malicieuse me fit parvenir des cris. Je n'arrivais pas à distinguer de quoi il s'agissait. Cris d'enfants ou cris de malaise. Je mettais alors mon oreille contre le vent pour mieux entendre, ca y est j'avais peur, en une minute, j'ai pris consience qu'il pouvait t'arriver quelque chose. J'étais au miilieu du parc, je n'arrivais plus à en trouver la sortie. Les silhouettes se formaient et j'espérais avec ardeur que ce fut la tienne. Mais non, ce n'était que l'armature des bancs le long du petit sentier. J'essayais en vain de me diriger vers la sortie et de regagner la route. Enfin j'apercu des lumières qui me parurent familières. Je sortis alors du parc, le pas en alerte. Je remontai la rue et entrai dans une superette ou, me dis-je tu t'étais peut-être réfugiée. Hélas cette dernière était vide. Mais alors que j'allais sortir je vis enfin ton visage, exquise libération. Comme si le sang coulait à nouveau dans mes veines. Tu étais la, devant moi... et bêtement heureuse je souris de t'avoir retrouvée.

Petite perle dans ma vie, tu n'imagines pas, comme la vie s'est arrêtée lorsque j'ai cru te perdre pour toujours. J'aimerais te le dire ici, sur ce nouveau bébé qui nous est dédié, combien mon amour pour toi est grand. Je regarde en arrière et admire, ce chemin ( de randonné ) qu'ensemble on a construit. Je repense à ces matins ou je me lève et te regarde dormir, je te dis ces mots tout bas pour que ton coeur les entendent mais qu'ils ne te réveillent pas, Mari, tu es comme un jardin dans lequel je m'assoupi, chaque saison a ses fleurs et ses couleurs,tout revi et se transforme. Partir, rester, faire de grandes choses, sans toi, chère âme, jamais je n'en aurais l'envie. C'est toi qui me fait vivre chérie.

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